L’Histoire de la peinture en Italie : de l’ekphrasis à la satire anticléricale
Résumé
En analysant le style terrible de Michel-Ange comme l'expression d'une religion de la terreur, Stendhal passe insensiblement de la critique d'art à la satire féroce du fanatisme religieux. Ainsi, celui qui plus tard sera l'apôtre du romanticisme se présente en 1817 comme l'héritier du déisme des Lumières, bien loin des positions du premier romantisme, se rangeant dans le coup de Voltaire contre celui de Chateaubriand. Cependant, son art de la satire, proche de celui du pamphlet, se définit bien plus par la cruauté que par le comique.