« Paul Doncoeur : Lettres de "Chétienté" pour jeunesse d’après Grande Guerre »
Résumé
Parce que le catholicisme " n'est pas seulement une esthétique sentimentale ", affirme le jésuite Paul Doncoeur contre François Mauriac, c'est dans une culture religieuse " virile " que doit résider l'expérience fondatrice des frères de ceux qui sont morts dans la Grande Guerre. A partir de 1924, l'ex-aumônier militaire devenu l'un des fers de lance d'une " reconquête catholique ", cherche à ressourcer une " élite du caractère " pour lui indiquer la manière d'exercer des postes de responsabilité au sein de la société française. La jeunesse qu'il encadre est composée d'étudiants, d'ingénieurs, d'avocats, d'enseignants. Leurs références ? Les évangélistes, à commencer par Jean, l'apôtre Paul de Tarse -" notre Pascal et notre Bossuet "-, Péguy, le Claudel du Soulier de Satin, Mauriac lui-même, mais celui de Souffrance et bonheur du chrétien ; en résumé, ceux qui sont aptes à parler un langage d'hommes pour dépasser le " tragique des héros de la chair " de 1914-1918. En 1940, c'est ce sillon qui justifie l'obéissance unitaire derrière le " chef " quand sonne le glas de l'armistice, mais c'est aussi là qu'émerge la rupture décidée par certains cadets.
Domaines
Histoire
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Jésuites et littérature (xixe-xxe siècles) - Paul Doncoeur _ Lettres de « Chretiente » pour jeunesse d’apres Grande Guerre - LARHRA.pdf (572.87 Ko)
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